mardi 31 juillet 2007

Le baiser de paix ou Dieu présent dans notre âme

Si quelquefois (le jour d'une Première Communion par exemple) vous avez éprouvé le bonheur de l'union avec Dieu, rappelez-vous ce délicieux moment, et dites: Il y a du pain en abondance dans la maison de mon Père, et ici je meurs de faim...

Oui, je désire m'unir à vous, ô mon Dieu!!... Mais, hélas! faut-il le dire, jamais, ou presque jamais, mon coeur n'a brûlé de ce feu divin dont je ne connais pas les ardeurs... - Et cependant n'est-ce pas le signe certain de votre présence dans nos âmes?

Jésus:
Il est vrai, M. F., que sur la terre je fais parfois tomber sur mes serviteurs quelques gouttes de cette rosée céleste; mais ce n'est qu'une exception rare en faveur de certaines âmes grandes et généreuses, que je veux récompenser pour d'héroïques sacrifices, ou que je veux préparer pour de plus rudes combats... Ne vois donc pas dans ces faveurs extraordinaires un signe de perfection. - Marie n'aurait jamais été ma Mère si elle n'avait été la plus humble des créatures. - Quelquefois cependant je visiterai ton coeur; je te ferai sentir ma présence par une douce paix qui tiendra comme en suspens toutes les facultés de ton âme; je te parlerai et t'instruirai intérieurement moi-même, et je te laisserai, comme les disciples d'Emmaüs, tout ambrasé de mon amour; mais le plus souvent je marcherai avec toi et tu ne me reconnaîtras pas; tu me presseras d'entrer, et je te laisserai croire que je vais plus loin. - J'en agirai ainsi, M. F., parce que cela est nécessaire pour éprouver ta foi, et parce que mon heure n'est pas encore venue pour récompenser ta vertu.

L'âme:
Ce que vous me dites me console, ô mon Dieu! car je me désolais, pensant que je n'aimais pas, puisque je ne sentais pas l'ardeur de l'amour... - Si donc je suis fidèle à bien remplir ce que vous exigez de moi..., si j'évite de mon mieux ce qui pourrait vous déplaire, quand bien même je n'éprouverais pas ces pieux et enivrants transports, je ne perdrai pas pour cela courage, mais j'attendrai (comme un serviteur à qui le maître ne dit que les mots indispensables) que de temps à autre vous animiez mon zèle par un sourire...
O mon bon Maître, que je voudrais seulement, lorsque je vous cherche, vous entendre quelquefois me dire comme à Madeleine: - MARIE...

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